Par Justine BASTIEN et Laura Valun
Aujourd’hui nous constatons une « prépondérance du modèle pédagogique sur l’utilisation de la technologie ». Il y a aujourd’hui une pertinence des modèles d’apprentissage qui permettent de mettre en œuvre une technologie qui est pertinente et qui suppose une conception de la connaissance du sujet et qui nécessite la conception de la langue et de la culture étudiées.
Depuis quelques années l’Apprentissage des Langues Assisté par Ordinateur (ALAO) ont fait leur apparition. Vers la fin des années 80, il a semblé que de nouveaux modèles et de nouvelles technologies informatique (par exemple l’hypertexte et le multimédia) ont paru pouvoir relier les aspects verbaux ou non verbaux dans le domaine de l’apprentissage des langues. Il y a aujourd’hui des approches concernant l’apprentissage des langues sur le web d’ampleur international avec des universitaires qui ont développé et expérimenté l’impact des systèmes d’information et de communication dans ce domaine.
De nombreuses applications mobiles dédiées à l’apprentissage des langues ont émergée ces dernières années, c’est donc sur celle-ci que nous nous limiterons en France. Ces applications ont « dépoussiéré » l’apprentissage des langues étrangères en obtenant une popularité reposant sur le caractère ludique de cet apprentissage.
Il est difficile de trouver des chiffres exacts concernant l’utilisation des applications pour l’apprentissage des langues étrangère. En effet, les données sont érigées par les applications elle-même, ce qui ne nous assure pas une garantie de celle-ci. D’autant que la visite ou alors l’inscription sur l’application ne veux pas dire utilisation.
Nous avons choisis de traiter l’apprentissage des langues étrangères sur les plateformes en ligne puisque cela allie selon nous parfaitement l’étude sociologique et les attentes de notre master. De plus nous avons constaté que peu d’étude existait sur le sujet. Il nous a semblé que nous ne pouvions donc pas de nous contenter du discours à la fois médiatique et publicitaire qui nous est distribué. En effet, il y a énormément de nouvelles possibilités qui se sont développé grâce à internet et l’utilisation des smartphones.
Pour pouvoir être précises dans notre raisonnement nous avons choisi d’étudier plus particulièrement les applications. Cela nous permet de nous centrer sur un objet précis et de ne pas nous éparpiller, en effet il existe beaucoup d’application concernant l’apprentissage des langues sur des plateformes en lignes, mais d’attend plus sur internet. De plus pour délimité notre étude et notre terrain, nous nous intéresserons à l’utilisation des plateformes en ligne dans le but linguistique uniquement en France.
Méthodologiquement nous avons commencé par nous-même tester les applications d’apprentissage des langues étrangères pour comprendre et mieux appréhender notre sujet.
La méthodologie de ce travail s’impose d’effectuer une enquête quantitative plutôt que qualitative. Le temps donc nous disposions et la manière dont nous souhaitions traiter le sujet nous imposait un certain nombre de réponses. Nous avons donc opté pour un questionnaire, à réponse fermé pour la plupart, qui permet dans un temps limité de toucher un public large. Nous avons donc choisi de le concevoir sur le web et de le transmettre à travers nos réseaux de connaissance mais aussi à travers les réseaux sociaux tels que Facebook. Cela nous a permis de mener une enquête sociologique rapide et en liens avec les objectifs fixés par notre master. Nous avons donc de récolter une soixantaine de réponses.
Cependant, la transmission par le web et d’une autre manière le choix de notre méthodologie nous à apporter des biais. Nous noterons que le biais principal de cette étude quantitative, est qu’elle n’est pas représentative de la population. En effet nous avons obtenu une soixantaine de réponses, notre échantillonnage est donc faible. Cependant pour palier à cela nous comparons notre approche à des études menées sur le domaine, pour voir si cela corrobore.
Un second biais est évidement visible, celui de toucher un public « cible ». C’est-à-dire que les réponses à ce questionnaire ont été pour la plupart effectué par des étudiants et donc une tranche d’âge précise. Cela se révèle un biais évidement, puisque les réseaux sociaux sont largement utilisé par les 15/25 ans et moins par les tranches d’âges supérieur. Notons qu’il nous semble que ce biais bien que présent ne pose pas de soucis à notre étude puisque les principaux utilisateurs, comme nous le verrons plus tard ce trouve être cette même tranche d’âge.
Il est donc important est donc de s’interroger sur l’intégration de ces nouveaux supports tels que les applications dans la situation d’apprentissage, et plus particulièrement l’apprentissage linguistiques. Leurs limites seront aussi un point fondamental à aborder. Enfin il sera nécessaire de s’interroger sur les différents utilisateurs.
C’est pour cela que nous nous demanderons, en quoi, Internet a-t-il révolutionné l’apprentissage des langues étrangères ? Quelles sont les nouvelles pratiques qui en émergent ?
Dans une première partie nous nous intéresserons au fonctionnement même des différentes applications disponibles sur le marché, mais aussi leurs historiques. Ensuite nous verrons l’expérience utilisateur, avec notamment les profils des utilisateurs ainsi que leurs pratiques du numérique. Enfin, nous verrons les perspectives d’apprentissage, c’est-à-dire une comparaison des applications et de l’apprentissage classique. Mais aussi le fait que les applications ont des résultats quelque peu limités.