Aurélie MANDE, Vanessa VAZ & Hélène ODORICO
Introduction
A l’ère d’une société ultra connectée, où la plupart des individus, et notamment des pays développés ont accès aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et où ces dernières sont très plébiscitées autant dans la sphère privée que professionnelle, nous nous sommes intéressées de plus près à ce phénomène, sur le territoire français. En effet nous nous sommes notamment interrogées sur un outil que l’on retrouve dans un nombre important de foyers, et qui “complète” ou “supplée” la panoplie technologique des individus. Si le téléphone portable est encore en majorité en tête, la tablette tactile, donc numérique, s’est également développée ces dernières années.
L’essor du marché des tablettes tactiles est conséquent ; elles sont devenues au fil du temps davantage transportables, modulables, attrayantes, ludiques même, et donc pratiques. Tant et si bien que ce double outil, qui sert aussi bien pour le travail des individus que pour leur loisir a investi grâce aux médias et aux politiques la sphère éducative, et plus particulièrement les écoles élémentaires, collèges, et lycées.
C’est notamment autour de cette question que portent nos réflexions : l’usage de la tablette numérique à des fins éducatives à l’école est-il pertinent ?
Afin d’apporter des éléments de réponse à cette interrogation nous nous sommes intéressées tout d’abord aux dispositifs déjà présents sur le territoire ainsi qu’à leurs objectifs qui leurs sont liés. Également, par la suite, nous nous sommes documentées sur les inconvénients ainsi que sur les avantages que présentaient l’outil même de la tablette numérique, avec son utilisation par les acteurs. Notons que nous avons fait le choix de commencer par les inconvénients et non les avantages de cet objet connecté car les discours actuels les plus visibles, de marketing ou d’acteurs tendent à le mettre en avant. Ceci afin de prendre le contre-pied de l’existant et d’opérer une amorce de démarche de réflexion critique.
Nous avons également recueilli le témoignage d’une maîtresse en école élémentaire, qui a pu nous fournir un témoignage de terrain et ainsi nourrir notre écrit.