LES MONDES NUMERIQUES

Blog des Masters en Sciences Sociales de l'Université Gustave Eiffel

Créativité à l’époque d’Internet

Par Anastasiia SHUSHLINA

Dans le contexte actuel, nous sommes face au problème de l’infini puissance des machines et de l’absence de contrainte qui est la particularité d’internet. Il n’y a aucun doute que l’internet est la plus grande source d’information et d’inspiration. Mais l’usage permanent des moteurs de recherche pour trouver des idées peut parfois bloquer nos pouvoirs créatifs.

Les images sur Pinterest qui mettent en question la diversité des images et des styles, les bloggeurs tous identiques font s’interroger sur l’existence de l’originalité à l’arrivée d’Internet. Cela donne impression que de nos jours l’imagination et les idées nouvelles sont considérées comme une perte de temps.

La technologie va-t-elle tuer la créativité ? Cet article vise à apporter des éléments de réponse aux questions suivantes : Qu’est-ce que la créativité ? Quelles sont les principales caractéristiques de cette notion ? Comment est-ce que nous pouvons développer la créativité ? Quel est le problème représente Internet et la technologie en général pour la façon dont nous créons du contenu quel soit le domaine ?

Notre rôle à nous est d’anticiper sur les nouvelles technologies, de comprendre leurs effets sur la société, et d’influencer leur développement pour que les mettre au service de l’humain. C’est la créativité qui influence la manière dont on applique la technologie et pas la technologie qui impose les limites de la créativité. [1]

Selon Wikipedia la créativité représente « la capacité d’un individu ou d’un groupe à imaginer ou construire et mettre en œuvre un concept neuf, un objet nouveau ou à découvrir une solution originale à un problème[2]. »

Un chercheur du Département de psychologie de l’Université de Washington, Michael Grybko souligne que la créativité peut être développée[3]. Plus nous essayons de nouvelles choses, plus nous développons nos compétences, plus nous devenons créatifs.

Le concept de créativité a surgi dans les années 1950, les psychologues ont tenté de percer le mystère de la création due au développement technologique. De cette façon, Joy Paul Guilford, un psychologue américain et l’une des figures dominantes de la psychométrie[4], a alors essayé de comprendre sur quelles aptitudes reposait la créativité. Et il en est venu à conclure à l’existence d’une « pensée divergente » qui permet d’identifier la créativité comme la capacité à imaginer un grand nombre de solutions.

Selon Guilford, la créativité présente quatre caractéristiques[5] :

  • Fluidité – une habilité à générer le plus d’idées possible par unité de temps, par exemple énumérer les utilisations possibles d’une brique ;

Plus la productivité créative d’une personne est élevée, plus elle est prête à créer de nouvelles idées. La fluidité créative se développe principalement avec l’expérience : une bonne connaissance des algorithmes de génération de nouvelles idées, ainsi que la pratique de l’application de ces algorithmes.

  • Flexibilité – une habilité à offrir des solutions créatives basées sur différents algorithmes ou de différents domaines d’expertise, si nous revenons aux utilisations d’une brique classées sous diverses catégories, alors le nombre de ces catégories est l’indice de la flexibilité.

Une personne peut avoir une performance créative élevée, mais toutes ses idées peuvent être semblables ou voisins. Par conséquent, la flexibilité de la pensée est une propriété essentielle de la créativité.

  • Originalité – une habilité à proposer les idées du caractère unique ou rare peut être mesurée par la mention d’utilisations peu fréquentes pour une brique.

L’originalité de la pensée créative, l’originalité de l’approche pour résoudre les problèmes créatifs est déterminé par le nombre de solutions créatives. Pour la développer, il est important de posséder des qualités personnelles qui vous distinguent des autres. Pourtant, l’originalité de la pensée créative n’est pas une caractéristique clé du processus créatif, mais cette caractéristique montre à quel point la pensée d’une personne est capable de donner des réponses inhabituelles.

  • Elaboration – une habilité à aller au-delà de l’information donnée, en précisant les étapes d’un travail.

Le processus créatif est caractérisé par une pensée honnêtement superficielle. Cependant, il est important que la créativité humaine soit logique et justifiée. Par exemple, l’entrepreneur innovateur en proposant des idées devrait faire attention à la faisabilité et la rentabilité de ces dernières.

Pour résumer la définition de la créativité est une idée qui est nouvelle, bonne et utile.

Nous avons souvent l’impression que l’inspiration et les idées naissent de nulle part et qu’elles disparaissent au moment où nous avons le plus besoin d’elles.

La question qui se pose c’est comment est-ce que nous pouvons développer la créativité et pourquoi et est-ce qu’il y a ceux qui sont plus créatifs et ceux qui le sont moins ?

Pour répondre à cette question il sera intéressant de commencer par le raisonnement de Steve Jobs qui estime que[6] « la créativité consiste simplement à connecter les choses. Lorsque vous demandez aux gens créatifs comment ils ont fait, ils se sentent un peu gênés parce qu’en réalité, ils ne l’ont pas inventé, ils ont juste vu quelque chose qui leur a semblé évident au bout d’un moment. C’est tout simplement parce qu’elles sont capables de faire le lien entre les différentes expériences qu’elles ont vécu et de synthétiser les nouvelles choses. Et la raison pour laquelle ils l’ont su, c’est qu’ils ont eu plus d’expériences, ou qu’ils ont plus réfléchi à leurs expériences que les autres. » Malheureusement, c’est trop rare pour un produit. Beaucoup de gens dans notre secteur n’ont pas vécu des expériences très variées. Donc, ils n’ont pas assez de points à connecter, et ils finissent par des solutions très linéaires sans avoir une vision suffisamment large du problème. Plus large la compréhension de l’expérience humaine, meilleure conception nous aurons.

De cette façon nous revenons vers le jugement de Michael Grybko confirmant l’idée de Steve Jobs que plus nous essayons de nouvelles choses, plus nous développons nos compétences, plus nous devenons créatifs.

La pensée créative est complètement différente du processus de réflexion et plus complexe que la distinction entre les parties droite et gauche du cerveau. Les types de personnalités créatives sont difficiles à repérer, car les choses qui ressortent le plus sont les paradoxes. Cependant nous trouvons tels comportements révélateurs chez les personnes extrêmement créatives comme la recherche de nouvelles expériences, le travail aux heures qui les arrangent, l’habitude de passer du temps seul, la capacité à transformer leurs épreuves et les traumatismes de leur enfance en un développement créatif important, la ténacité, le goût du risque, l’ouverture d’esprit, le rêve et la patience. Pour conclure, la créativité est à développer.

Il existe de nombreuses méthodes de créativité, parmi lesquels on trouve le brainstorming –une méthode participative de résolution de problèmes qui consiste à réunir un groupe de personnes qui vont chacune faire part de la recherche des idées sur un sujet, sans recevoir aucune critique ou aucun jugement de la part des autres tout en cherchant à obtenir le plus grand nombre d’idées possibles. [7]  Cette méthode n’interdit de reprendre les idées des autres pour construire les siennes, nous permettant avancer même sans avoir beaucoup d’expérience. Pour que le brainstorming soit efficace il faut informer les participants de la logique du brainstorming, constituer les équipes de travail et construire l’organisation de la réunion à l’aide de l’animateur qui joue un rôle important dans le déroulement de cette pratique et dans la collecte de nouvelles idées.

Ce qui est important dans cette définition c’est qu’avant tout nous cherchons à trouver des solutions pour résoudre des problèmes. Si nous prenons le design – le domaine ou cette méthode est très largement utilisée – comme un exemple, nous pouvons constater que le design consiste à répondre à un total de contraintes, qui sont à l’origine des problèmes qu’il rencontre. Les contraintes sont multiples : les délais, le budget, la taille, la valeur l’équilibre, etc. Chaque problème face auquel se trouve le designer produit sa propre liste de contraintes. Réaliser une chaise par exemple nécessite de prendre en compte les contraintes des matériaux et de production qui lui sont associées. Avec le numérique, les contraintes qui pèsent sur le designer n’ont pas disparues, au contraire, il est plus que jamais nécessaire d’identifier les contraintes problématiques et se demander comment reconstruire le design depuis elles. [8]

Puis on trouve le mind mapping une technique de représentation visuelle d’une carte mentale qui consiste à construire un arbre dans lequel le sujet principal se trouve au centre et vos réflexions liées au sujet constituent des branches connectées au thème en mettant des lignes, des symboles, des mots, des couleurs et des images illustrant des concepts simples.

La troisième technique que nous souhaitons évoquer c’est les six chapeaux qui est basée sur l’idée de trouver une solution en regardant un problème sous des angles différents. Chaque chapeau concerne une façon de penser différente : le chapeau blanc représente la neutralité reposée sur les données disponibles ; le chapeau vert signifie la créativité soit la recherche des idées originales ; le chapeau noir montre le pessimisme permettant anticiper des risques ; le chapeau jaune représente l’optimisme contribuant à la vision positive ; le chapeau rouge signifie l’émotion c’est à dire la construction de solution à partir de sentiments et d’intuitions ; le chapeau bleu concerne l’organisation du processus.

Une autre technique intéressante est la pire idée possible sert à identifier et à éliminer tous les idées a priori les moins convenables.

Ensuite devenu très répandu grâce aux technologies il y a le benchmarking également appelé analyse comparative est un outil d’amélioration des produits qui consiste à comparer les pratiques aux meilleurs pratiques des produits du domaine afin de détecter et de capter de nouvelles idées à adapter à son activité. Autrement dit cette méthode est dédié à observer ses concurrents pour s’aligner sur leurs bonnes pratiques, s’inspirer des idées et des solutions qui donnent satisfaction dans d’autres domaines de référence que le nôtre.

Il y a ceux qui croient que à l’heure d’Internet, nous devons à filtrer et remixer nous-mêmes, à copier, sélectionner, recombiner, manipuler sans cesse l’information[9], les idées et les images que nous trouvons sur la Toile qui aboutit à la perte de l’authentique ou de l’original.

Il est étonnant de rencontrer des opinions pareilles, d’autant que Stephen King dit que« Si vous voulez devenir écrivain, il y a deux choses que vous devez faire : lire beaucoup lire et beaucoup écrire. Il n’existe aucun moyen de ne pas en passer par là, aucun raccourci. » [10]

La justesse de ce raisonnement est renforcée également par une annonce de résultat d’une expérience insolite menée par Kenneth Goldsmith, professeur de littérature de Pennsylvanie, que Internet booste la créativité et que les résultats ont dépassé toutes ses espérances. Il a souhaité mener une expérience auprès de ses étudiants, sous la forme d’un cours d’écriture expérimental les invitant à « sonder l’ennui » sur le web. [11] Les étudiants ont fait preuve d’une créativité collective qui a complètement bluffé le professeur.

Contrairement aux théoriciens disent qu’Internet nous rend bête, pour Goldsmith, le numérique fait basculer la création littéraire dans des formes nouvelles : les mots pourraient très bien n’être pas écrits seulement pour être lus, mais pour être partagés, déplacés parfois par les humains, plus souvent par des machines, nous fournissant une occasion extraordinaire de reconsidérer ce qu’est l’écriture. [12]

Par ailleurs, Il développe son raisonnement en expliquant qu’une personne instruite est quelqu’un de « curieux et qui collecte les meilleures idées et sait comment les exploiter. [13]

Goldsmith pointe le rôle de la copie et du remix, de chacun d’entre nous, devenu à la fois lecteur et auteur, spectateur et créateur en produisant des sélections, jugements et estimations dans l’information que nous parcourons, à l’image du fil Facebook de chacun. Nous sommes dans le web qui se lit et s’écrit, se dessine et se regarde, auquel nous participons, travaillant à filtrer et remixer nous-mêmes, à copier, sélectionner, recomposer, synthétiser et manipuler sans cesse l’information. Notre participation nourrit nos machines que nous faisons tourner et qui nous nourrissent en retour. [14]

En effet, auparavant accès aux arts était réservé aux riches et nobles, de nos jours tout le monde contribue au développement, à la création ou à l’écriture. Le partage de nos idées sans génie qui est répandu grâce à Internet, peut également donner lieu à la naissance de nouvelles idées à la base des nôtres plus créatives et innovantes.

Goldsmith dit : « La question de la créativité, à l’heure du partage du fichier, du sampling et du remix, n’est plus une question. Les pratiques du numérique permettent de construire de nouvelles esthétiques et une nouvelle culture. C’est à elles qu’il nous invite à s’intéresser. » [15]

Ces pratiques n’éradiquent pas l’expression de soi, au contraire, garce au numérique elle a pris des formes qu’elle n’avait pas jusqu’aujourd’hui. « Comme nous le faisons dans nos fils Facebook qui ne sont souvent que copie de choses vues ou lues ailleurs. Nos réarrangements disent pourtant qui nous sommes. Facebook valorise ces choix comme s’ils étaient nous-mêmes, alors que jusqu’à présent, ces plagiats et copies ne semblaient devoir ne rien signifier. Devenir des « non-auteurs » a pris une signification et une valeur. » [16] Nous sommes tous devenus des experts clandestins du plagiat, de la recontextualisation, de l’échantillonnage. [17]

Le plagiat, nous savons tous que c’est mal, mais ce que certains considèrent comme plagiat peut être de l’inspiration. Avant de commencer à aborder ce sujet, nous servons de Wikipedia pour définir la notion du plagiat :

Le plagiat consiste à copier un auteur ou accaparer l’œuvre d’un créateur dans le domaine des arts sans le citer ou le dire, ainsi qu’à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet, délibérément ou par négligence, de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel. [18] Tout auteur y est sensible, qu’il soit musicien, écrivain, designer ou illustrateur.

En ajoutant la notion d’inspiration qui désigne une affluence d’idées stimulant l’imagination et la créativité. [19]

La limite entre inspiration et plagiat est vraiment difficile à cerner, et comme le plagiat n’est juridiquement pas séparé de la contrefaçon, il s’agit d’un simple copier/coller.

Les mots qui viennent en tête après ces définitions, ce sont ceux de Pablo Picasso : « Les bons artistes copient, les grands artistes volent. »

En effet, beaucoup, si pas pratiquement tout le monde, de designers lorsqu’ils créent un webdesign, un logo ou quoi que ce soit, s’inspirent de contenus existants, en utilisant de nombreux sites qui collectent les plus belles réalisations pour s’en inspirer, comme Pinterest, Awwwards, Dribbble, Behance, etc. Behance représente une plateforme en ligne pour mettre en valeur et découvrir le travail créatif tandis que Pinterest est parfait pour la création des moodboards – des assemblages d’images pour identifier le style d’un projet.

Alors où s’arrête l’inspiration et où commence le plagiat ? Si nous allons concevoir une nouvelle voiture, alors il va falloir des roues, un pare-brise, un moteur, des portes, des sièges, etc. Ces choses sont inhérentes à la conception d’une voiture contemporaine. Cependant, en essayant de présenter ces éléments différemment dans un contexte existant, telle caractéristique de la créativité comme l’originalité évoquée au début de l’article, peut nous servir pour améliorer ce que nous avons comme la base pour produire une nouvelle chose, puisque l’innovation exploite toujours ce qui précède.

Quand il s’agit du web, Elliott J Stocks, directeur créatif de Typekit, déclare qu’il est pratiquement impossible de créer des dessins entièrement originaux et que presque tout ce que nous faisons a été influencé par le travail des autres et par les standards et les conventions du web. [20] Ces derniers concernent des éléments qui sont plus ou moins communs à tous les sites de façon à ce que l’utilisateur trouve rapidement ce qu’il cherche et qui servent à faciliter la navigation des internautes. [21] Par exemple, un logo en haut à gauche, un panier en haut à droite, la navigation en entête nous sont familiers.

Le même principe s’applique à l’écriture. Malgré que ce n’est pas la seule façon de créer l’intrigue parfaite d’un roman, il existe une approche traditionnelle qui consiste à avoir une action croissante afin de construire les tensions de l’histoire, un conflit pour définir la crise principale et une résolution qui permet l’aboutissement de la crise.

L’existence des approches traditionnelles représente une raison pour laquelle il existe un avis que l’éducation tue la créativité. A l’image de la machine à remonter le temps le système éducatif prépare les étudiants à hier. L’éducation universelle a été établie pour répondre aux besoins de la révolution industrielle qui sont différents des réalités socio-économiques d’aujourd’hui et surtout de demain qui évoluent avec la société connectée. L’enseignement standardisé avec l’apprentissage par cœur ne fait pas évoluer des qualités nécessaires au travail dans un environnement créatif et collaborative dans lequel les étudiants sont supposés de travailler. Alors que le digital est en train de devenir un principe fondamental de l’environnement de travail et d’apprentissage de demain. L’avenir fleurissant exige non seulement d’être à l’aise avec des outils numériques mais surtout ‘Being digital’ qui implique de nouvelles façons de penser et de communiquer. La créativité est une exploration du possible. [22]

L’apparition des plateformes de thèmes préfabriqués prêts à utiliser immédiatement a rendu la création des sites web beaucoup plus facile. Frameworks et CMS sont de plus en plus populaires. Nous avons WordPress, Drupal et Bootstrap. Tous ces services visent la clientèle occasionnelle en lui proposant de souscrire au lieu de chercher les designers.

L’objectif de ces plateformes est de rendre la création des sites web facile. Un débutant ne sachant pas à quoi les beaux sites doivent ressembler peut trouver facile l’utilisation de ce type des services. Donc si cette personne la trouve facile, de quoi est-ce qu’un designer expérimenté serait capable ? Nous pouvons nous demander si ces plateformes tuent la créativité. Contrairement à cette opinion extrêmement répandue les plateformes de ‘templates’ téléchargeables font bien le contraire.

Il n’existe pas un remplaçant de créativité et d’originalité, cependant l’originalité ne veut pas dire que nous concevons des choses à zéro. Un designer intelligent et doué est en mesure de produire un design créatif même en utilisant un ‘template’ téléchargé à l’aide de son adaptation aux besoins du client.

Le web pendant vingtaine d’années a évolué d’une façon délirante et il semblerait que nous ne soyons pas encore au bout de nos surprises. Il manque de l’imagination et des personnes qui oseront proposer ces nouveautés. Puisque la créativité a besoin d’être stimulée pour se développer : gardez en permanence les yeux ouverts et portez attention au monde qui vous entoure !

Définitivement, nous ne pouvons pas mettre en jugement la technologie. Ce qu’elle apporte dépendra de la façon dont on la regarde ! Allons-nous y attribuer un regard créatif ?


[1] https://hubinstitute.com/2018/canneslions-keynote-Samsung-YoungHeeLee-creativite, consulté le 25 décembre 2018.

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Créativité, consulté le 2 décembre 2018.

[3] Kelton Reid, « Why Staying Curious Is So Important for Creativity » [En ligne], le 23 octobre 2018, https://www.copyblogger.com/stay-curious/, consulté le 25 décembre 2018.

[4] Achille Weinberg, « Qu’est-ce que l’esprit créatif ? » [En ligne], décembre 2010,

https://www.scienceshumaines.com/qu-est-ce-que-l-esprit-creatif_fr_26404.html, consulté le 24 décembre 2018.

[5] http://www.newworldencyclopedia.org/entry/J._P._Guilford, consulté le 25 décembre 2018.

[6] https://www.goodreads.com/quotes/1031045-creativity-is-just-connecting-things-when-you-ask-creative-people, consulté le 25 décembre 2018.

[7] Leo Chatillon, « Innovation : 10 méthodes de créativité pour générer des idées » [En ligne], https://www.codeur.com/blog/methode-creativite/, consulté le 25 décembre 2018.

[8] Hubert Guillaud, « Comment l’internet change-t-il notre regard sur la créativité ? » [En ligne], le 20 mars 2018, http://www.internetactu.net/2018/03/20/comment-linternet-change-t-il-notre-regard-sur-la-creativite/, consulté le 25 décembre 2018.

[9] Hubert Guillaud, « Re-contraindre le design » [En ligne], le 7 mai 2018, http://www.internetactu.net/2018/05/07/re-contraindre-le-design/, consulté le 2 décembre 2018.

[10] https://fr.wikiquote.org/wiki/%C3%89criture_:_M%C3%A9moires_d%27un_m%C3%A9tier, consulté le 25 décembre 2018.

[11] Anthony Brogat, « C’est prouvé : glander sur internet booste la créativité » [En ligne], le 19 septembre 2016, https://pix-geeks.com/glander-internet-booster-creativite/, consulté le 25 décembre 2018.

[12] Hubert Guillaud, « Comment l’internet change-t-il notre regard sur la créativité ? » [En ligne], le 20 mars 2018, http://www.internetactu.net/2018/03/20/comment-linternet-change-t-il-notre-regard-sur-la-creativite/, consulté le 25 décembre 2018.

[13] Anthony Brogat, « C’est prouvé : glander sur internet booste la créativité » [En ligne], le 19 septembre 2016, https://pix-geeks.com/glander-internet-booster-creativite/, consulté le 25 décembre 2018.

[14] Hubert Guillaud, « Comment l’internet change-t-il notre regard sur la créativité ? » [En ligne], le 20 mars 2018, http://www.internetactu.net/2018/03/20/comment-linternet-change-t-il-notre-regard-sur-la-creativite/, consulté le 25 décembre 2018.

[15] Ibid

[16] Ibid

[17] Ibid

[18] https://fr.wikipedia.org/wiki/Plagiat, consulté le 27 décembre 2018.

[19] https://fr.wikipedia.org/wiki/Inspiration, consulté le 27 décembre 2018.

[20] « When does inspiration turn into plagiarism ? », le 24 juin 2015, https://www.creativebloq.com/web-design/when-does-inspiration-turn-plagiarism-61515180, consulté le 27 décembre 2018.

[21] « Les conventions du Web, comprendre leur utilité », le 22 avril 2016, http://www.resonancecommunication.com/blog/les-conventions-web-comprendre-leur-utilite/, consulté le 27 décembre 2018.

[22] Aran Levasseur, « Education is a Time Machine », https://www.nmc.org/blog/education-time-machine/, consulté le 7 janvier 2019.

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