3 octobre 2016, 14h05. Dans les rues d’Akihabara , les publicités pour mes mangas favoris se succèdent : HunterXHunter, Evangelion, Full Metal Alchemist… Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel pour admirer toutes ces affiches hautes en couleur. Autour de moi, des cosplayeurs habillés des tenues de leur personnage fétiche, des fans, attendent l’ouverture d’une salle de concert pour voir leurs idoles préférées. Je m’arrête devant une enseigne Book-Off , un enfant pleure car sa mère ne veut pas lui acheter le dernier tome de Black Butler. J’entre afin d’effectuer quelques achats mais je ressors contrite et chagrinée car je ne connais pas encore les 1945 kanjis d’usage courant, les 46 hiragana et les 46 katakana qui me permettront d’atteindre mon objectif : lire des mangas en japonais. Quel paradoxe d’être dans le pays de naissance de cet art si puissant et de finalement ne pas pouvoir en lire…